Mince pie © French Moments
  • Home
  • Blog
  • Mince pies : pourquoi ce petit gâteau est au cœur du Noël anglais
Pierre

DERNIÈRE MISE À JOUR : 14 décembre 2025

Alors non, je ne m’étais pas complètement trompé.

Si, comme moi, le mot mince vous a mis sur une fausse piste, ce n’est pas seulement à cause d’un faux ami un peu vicieux.

À l’origine, la mince pie contenait bel et bien de la viande.

De la vraie. Hachée finement. Et pas juste pour faire semblant.

On est très loin de la petite tarte sucrée qu’on grignote aujourd’hui à Noël. Au Moyen Âge, vers le XIIIᵉ siècle, ce genre de préparation répondait avant tout à un besoin très concret : conserver la viande.

Le réfrigérateur n’existait pas, évidemment.

Et saler ou sécher n’était pas toujours suffisant. Alors on mélangeait la viande avec des fruits secs, du gras, des épices puissantes, parfois de l’alcool ou du vinaigre. Pas pour le plaisir. Pour que ça tienne dans le temps.

Ce mélange, qu’on appelle encore aujourd’hui mincemeat, était à l’époque nettement salé, parfois fermenté, et franchement robuste.

Du mouton ou du bœuf haché, du suif, des raisins secs, des prunes, des dattes. Et surtout des épices. Beaucoup d’épices. Cannelle, clou de girofle, muscade, parfois même du safran. Des ingrédients rares, chers, importés de loin.

Et ce n’est pas un hasard si tout cela apparaît à cette période. Les Croisades ont ramené d’Orient des habitudes culinaires nouvelles, notamment ce mélange sucré-salé qui peut aujourd’hui surprendre, mais qui, à l’époque, ne choquait personne.

Ce n’était pas un dessert. C’était un plat sérieux, nourrissant, presque stratégique.

Quant à la pâte…

Elle n’avait rien de la pâte sablée délicate que vous connaissez aujourd’hui.

On parlait de coffin, littéralement un « cercueil ». Une coque épaisse, dure, parfois à peine comestible, dont le rôle principal était de contenir et protéger la garniture pendant la cuisson.

On mangeait l’intérieur. La pâte, parfois, on la laissait de côté. Oui, dit comme ça, c’est assez déroutant.

Avec nos yeux modernes, le lien avec la mince pie actuelle n’est pas évident. Et pourtant, le nom est resté.

Comme une trace. Un vestige linguistique.

Un petit mot qui continue, des siècles plus tard, à semer la confusion… et à laisser croire à certains qu’on va leur servir une tarte à la viande au moment du dessert de Noël.

Mince pie. Photo via Envato Elements

Mince pie. Photo via Envato Elements

Des épices, de la foi et des symboles partout

À ce stade, vous vous dites peut-être : d’accord pour la viande, les fruits secs, la conservation… mais pourquoi ce lien si fort avec Noël ?

Pourquoi cette tarte-là, et pas une autre ?

En réalité, dès le départ, la mince pie n’est pas seulement une recette.

C’est aussi un objet symbolique. Et même très symbolique.

À une époque où tout — ou presque — était interprété à travers le prisme religieux, la nourriture n’échappait pas à la règle.

Les épices, par exemple. Cannelle, clou de girofle, muscade.

Aujourd’hui, on les associe vaguement à l’hiver, à l’odeur de Noël, aux cuisines qui chauffent doucement.

Mais au Moyen Âge, ces épices étaient rares, chères, venues de très loin. Les utiliser dans un plat de fête, ce n’était pas anodin.

Elles servaient à rappeler les présents offerts à l’enfant Jésus par les Rois mages : l’or, l’encens et la myrrhe.

Autrement dit, manger une mince pie, ce n’était pas seulement se faire plaisir. C’était aussi, d’une certaine manière, participer au récit de la Nativité.

Même la forme de la tarte avait son importance. Les premières mince pies étaient souvent allongées, plutôt que rondes.

Cette forme évoquait la mangeoire, la crèche dans laquelle Jésus est né. Certaines étaient même décorées d’une représentation de l’enfant Jésus.

Plus tard, le couvercle en forme d’étoile s’est imposé, rappelant l’étoile de Bethléem qui guide les mages. Rien n’était laissé au hasard. Vraiment rien.

Avec le recul, cela peut sembler excessif. Une tarte, après tout. Mais à l’époque, ce genre de symbolisme rendait acceptable — presque nécessaire — l’usage d’ingrédients coûteux pendant une période religieuse censée prôner la sobriété. Les épices n’étaient pas là uniquement pour le goût. Elles justifiaient l’excès.

C’est peut-être ce qui rend la mince pie si particulière encore aujourd’hui.

Même dépouillée de sa viande, même produite à des millions d’exemplaires, elle reste chargée de références anciennes, parfois inconscientes.

On mange une tarte, oui. Mais on reproduit aussi un geste très ancien, ancré dans une vision du monde où la cuisine, la foi et le calendrier ne faisaient qu’un.

Et forcément, tout cela n’allait pas plaire à tout le monde.

Mais ça… c’est une autre histoire. Et c’est précisément là que les ennuis commencent.

Mince pies. Photo via Envato Elements

Mince pies. Photo via Envato Elements

Quand Noël est devenu suspect (et les mince pies avec lui)

À un moment, pourtant, tout ce bel édifice symbolique s’est fissuré.

Pas à cause d’un problème de recette ou d’un ingrédient manquant, mais pour une raison bien plus explosive : la religion. Et la politique. Les deux ensemble, ce qui n’augure jamais rien de très calme.

Au XVIIᵉ siècle, l’Angleterre traverse une période de profonds bouleversements.

Guerre civile, tensions religieuses, remise en question des traditions jugées trop festives, trop catholiques, trop… joyeuses, tout simplement.

Pour les Puritains, Noël n’est plus une célébration innocente. C’est une dérive. Une excuse pour manger, boire et se réjouir là où l’on devrait faire preuve de retenue.

Et dans ce contexte, la mince pie devient un symbole gênant.

Trop riche. Trop chargée de références religieuses. Trop associée aux festins de Noël.

Elle concentre tout ce que les autorités puritaines exècrent : l’excès, la tradition, le rituel non biblique. Résultat : elle se retrouve directement dans leur ligne de mire.

Certaines pratiques liées à Noël sont interdites, découragées, parfois sanctionnées.

Les grandes Christmas pies, imposantes et spectaculaires, sont particulièrement visées. Manger une tarte de fête devient presque un acte de défi.

Ce qui, paradoxalement, renforce l’attachement des gens à cette tradition. Plus on leur dit d’arrêter, plus ils persistent.

Discrètement, certes. Mais ils persistent.

C’est là que la mince pie commence à changer de nature. Pas par conviction, mais par nécessité.

Elle devient plus petite, moins voyante. On la mange chez soi, en privé, plutôt qu’en grande cérémonie.

Elle perd peu à peu son statut de pièce maîtresse du repas pour devenir une gourmandise plus intime, presque personnelle.

Et sans qu’on s’en rende vraiment compte, cette pression politique accélère une transformation déjà en cours.

Moins de viande. Un peu plus de sucre. Moins de solennité affichée. Plus de plaisir discret. La mince pie survit parce qu’elle s’adapte.

Avec le recul, c’est assez frappant. Ce dessert de Noël, que l’on trouve aujourd’hui parfaitement inoffensif, a été, pendant un temps, un marqueur idéologique.

Manger une mince pie, ce n’était pas seulement manger une tarte. C’était affirmer une manière de célébrer Noël, malgré tout.

Et une fois la tempête passée, une fois les interdictions relâchées, la mince pie était toujours là. Différente, certes. Mais bien décidée à rester.

Et c’est à ce moment-là qu’elle bascule définitivement vers ce que vous connaissez aujourd’hui : un dessert.

Mince pies. Photo via Envato Elements

Mince pies. Photo via Envato Elements

Moins de viande, plus de sucre : les mince pies changent de camp

Ce qui est intéressant avec la mince pie, c’est que sa transformation ne se fait pas du jour au lendemain.

Il n’y a pas un moment précis où quelqu’un se lève et décide : bon, à partir d’aujourd’hui, on enlève la viande.

Non. C’est beaucoup plus progressif que ça. Presque sournois.

Déjà, le sucre devient plus accessible. Lentement, mais sûrement.

À partir du XVIIᵉ et surtout du XVIIIᵉ siècle, il n’est plus réservé à une élite minuscule.

On en met davantage dans les préparations. Pas encore pour faire des desserts au sens moderne, mais assez pour déséquilibrer doucement le mélange.

Le salé recule. Le sucré prend de la place.

En parallèle, l’alcool change de rôle. On abandonne peu à peu le vinaigre et le vin utilisés pour conserver la viande, au profit d’alcools distillés plus forts, comme le brandy.

C’est plus efficace pour la conservation, mais surtout beaucoup plus agréable au goût.

Et forcément, ça influence la recette. Le mincemeat devient plus rond, plus riche, plus… gourmand, même si le mot n’est pas encore vraiment d’actualité.

La viande, elle, commence à poser problème. Non pas parce qu’on la rejette, mais parce qu’elle devient moins indispensable.

Les techniques de conservation progressent. Le besoin initial disparaît.

Et puis, soyons honnêtes, dans un mélange de fruits secs, d’épices, de sucre et d’alcool, la viande finit par sembler… de trop. Elle perd sa raison d’être.

Au fil du temps, on en met moins. Puis presque plus.

Et un jour, elle disparaît complètement. Ce qui reste, en revanche, c’est le suif, cette graisse animale qui donne de la texture et du liant.

Même aujourd’hui, c’est souvent le dernier vestige de cette origine carnée, même s’il est parfois remplacé par des alternatives végétales.

Ce glissement a une conséquence majeure : la mince pie change de catégorie.

Elle quitte la table des plats principaux pour rejoindre celle des desserts.

Pas un dessert léger, non. Un dessert dense, riche, intense, qu’on mange en petite quantité.

Et surtout, un dessert qu’on réserve à une période précise de l’année.

C’est à ce moment-là que la mince pie devient vraiment ce qu’on reconnaît aujourd’hui.

Plus petite, plus sucrée, plus discrète. Toujours chargée d’épices, toujours marquée par son passé, mais désormais clairement du côté du plaisir, et non plus de la nécessité.

Et une fois ce cap franchi, il ne manquait plus qu’une chose pour qu’elle s’impose définitivement : une époque qui adore codifier, fixer, écrire noir sur blanc ce qui se fait… et ce qui ne se fait pas.

Autrement dit, l’époque victorienne.

Diner d'un Noël victorien

Crackers lors du dîner d'un Noël victorien

L'époque victorienne : les mince pies trouvent enfin leur place

S’il y a bien une période qui aime mettre de l’ordre dans les choses, c’est l’époque victorienne

Les règles, les usages, les bonnes manières… et la cuisine.

Rien ne doit être laissé au hasard. Et c’est exactement à ce moment-là que la mince pie cesse d’évoluer dans tous les sens pour devenir, enfin, quelque chose de stable.

Au XIXᵉ siècle, la transformation est pratiquement achevée. La viande a disparu des recettes courantes.

Le mincemeat est désormais composé presque exclusivement de fruits secs, de sucre, d’épices et d’alcool, avec le suif comme unique héritage de l’ancien monde.

Les livres de cuisine commencent à fixer la recette. On écrit ce qu’il faut faire. Et surtout, ce qui est considéré comme « correct ».

Certaines autrices de l’époque, très influentes, vont jouer un rôle clé. Elles mentionnent encore, parfois, des versions anciennes avec de la viande, presque par souci d’exhaustivité.

Mais elles insistent surtout sur la version sucrée, riche, parfumée, qu’elles jugent supérieure.

Autrement dit : la messe est dite. La mince pie moderne est née.

La forme, elle aussi, se normalise. Exit les grandes tartes spectaculaires et les formes allongées chargées de symboles explicites.

La mince pie devient petite, ronde, individuelle. Facile à servir. Facile à manger.

Parfaite pour clore un repas de fête sans alourdir encore davantage une table déjà bien chargée. Enfin… en théorie.

Et surtout, elle devient officiellement un dessert de Noël. Pas de doute possible. Pas une gourmandise d’hiver parmi d’autres.

Non. Une mince pie hors saison, ce serait presque étrange. Comme si elle refusait d’exister en dehors du mois de décembre.

C’est aussi à cette époque que s’installe une forme de nostalgie.

La mince pie n’est plus seulement bonne, elle est censée rappeler quelque chose. Une tradition familiale. Une idée du Noël « comme il faut ».

Ce n’est pas un hasard si, encore aujourd’hui, on débat avec autant de sérieux de la qualité de la pâte ou de l’équilibre des épices. Ce regard un peu exigeant vient de là.

À partir de ce moment, la mince pie ne disparaîtra plus. Elle peut évoluer à la marge, se moderniser légèrement, mais son rôle est fixé. Elle est devenue un symbole. Un petit, certes. Mais tenace.

Et c’est ce qui rend la suite assez paradoxale.

Car plus la mince pie devient industrielle, produite à grande échelle, plus les rituels qui l’entourent restent étonnamment précis, presque superstitieux. Comme si, face à la standardisation, on s’accrochait encore davantage aux gestes anciens.

Mince pies. Photo via Envato Elements

Mince pies. Photo via Envato Elements

Les rituels de Noël autour des mince pies (et ils sont nombreux)

C’est souvent là que la mince pie devient vraiment intéressante.

Pas tellement par son goût — on a déjà dit que ce n’était pas forcément le dessert le plus léger ni le plus consensuel — mais par tout ce qui l’entoure.

Les gestes. Les règles. Les petites croyances qu’on répète sans trop savoir pourquoi.

Prenez la fameuse histoire des douze jours de Noël.

Selon la tradition, manger une mince pie chaque jour, du 25 décembre jusqu’à l’Épiphanie, porterait chance pour chacun des douze mois à venir. 

Une tarte, un mois. Simple, presque mathématique. Et ce n’est sans doute pas un hasard si les mince pies sont vendues par boîtes entières. Mieux vaut ne pas rater un jour, on ne sait jamais.

Il y a aussi la préparation du mincemeat, quand on le fait maison.

Là, les choses se corsent un peu. Il faudrait, paraît-il, le mélanger uniquement dans le sens des aiguilles d’une montre.

Tourner dans l’autre sens porterait malheur. Certains ajoutent même que chaque membre de la famille devrait participer, ne serait-ce qu’un tour de cuillère, pour assurer santé et bonheur à tout le monde.

Superstition ? Sans doute. Mais essayez de tourner dans le mauvais sens devant quelqu’un qui y croit. Vous verrez la réaction.

Autre détail : le premier jour où vous mangez une mince pie pendant la saison, il est d’usage de faire un vœu.

Pas à voix haute, évidemment. Là encore, personne ne vérifie si ça marche, mais le geste reste. Et il a quelque chose d’assez touchant, finalement.

Et puis il y a le Father Christmas. Le soir du 24 décembre, on ne lui laisse pas des biscuits comme ailleurs.

On lui laisse une mince pie. Souvent accompagnée d’un petit verre de brandy. Parfois de lait, quand même, histoire de rester raisonnable. Et une carotte pour le renne. Ce détail-là traverse les générations sans trop de remise en question.

Ce qui frappe, quand on met tout ça bout à bout, c’est la précision de ces rituels. Ils ne sont pas vagues.

Ils ne disent pas juste « mangez une mince pie à Noël ». Ils disent comment, quand, dans quel sens, avec quelle intention.

Comme si, malgré les siècles et la production industrielle, on continuait à vouloir faire les choses correctement.

Et peut-être que c’est là, au fond, que la mince pie résiste le mieux au temps. Non pas dans sa recette exacte, mais dans ces petits gestes répétés chaque année, parfois machinalement, parfois avec une vraie conviction.

Des gestes qui donnent l’impression, l’espace de quelques jours, que Noël ne peut pas se dérouler tout à fait normalement sans cette petite tarte un peu trop sucrée.

Mince pies. Photo via Envato Elements

Mince pies. Photo via Envato Elements

Aujourd’hui : un produit industriel… chargé de superstition

C’est là que la mince pie devient presque contradictoire.

D’un côté, c’est un produit ultra-standardisé. Des centaines de millions de petites tartes produites chaque année, des comparatifs de supermarchés, des débats très sérieux sur la quantité d’alcool, la texture de la pâte ou le bon équilibre entre fruits et épices. On est loin de la cuisine médiévale improvisée.

Et pourtant, malgré cette industrialisation massive, la mince pie continue à être traitée avec un certain respect.

Mince pies © French Moments

Des Mince pies en vente dans un magasin © French Moments

On pardonne difficilement une pâte trop sèche. On critique un mincemeat trop « confiture ». On insiste sur le beurre, sur le brandy, sur le fait que « ce n’est plus comme avant ».

Comme si cette petite tarte devait encore, coûte que coûte, être à la hauteur de son passé.

Il y a quelque chose d’assez fascinant là-dedans. Peu de desserts industriels sont jugés avec autant de sévérité affectueuse.

La mince pie n’est pas seulement censée être bonne. Elle doit être conforme à une idée, parfois floue, mais très ancrée, de ce que Noël devrait être.

Et puis, il y a ce paradoxe ultime : on en mange souvent sans grande passion.

On les accepte. On les accompagne d’un thé, parfois d’un verre de brandy ou d’une cuillerée de crème. On en laisse parfois une dans l’assiette.

Et malgré tout, l’idée d’un Noël sans mince pies paraît étrange. Comme s’il manquait quelque chose, même pour ceux qui n’en raffolent pas.

La mince pie est devenue un marqueur. Un repère dans le calendrier. Elle annonce que Noël est là. Pas parce qu’elle est exceptionnelle, mais parce qu’elle est attendue. Fidèlement.

Mince pie © French Moments

Une Mince pie © French Moments

Conclusion — Pourquoi on continue à manger des mince pies à Noël

Au fond, la mince pie n’est pas là pour impressionner.

Elle n’a plus la viande de ses origines, ni le rôle pratique qui justifiait autrefois son existence.

Elle est trop sucrée pour certains, trop dense pour d’autres, et rarement le dessert préféré de qui que ce soit. Et pourtant, elle persiste.

Peut-être parce qu’en mangeant une mince pie, vous répétez un geste ancien. Un geste qui a traversé les croisades, les interdictions puritaines, les transformations de la cuisine et l’industrialisation moderne. Un geste qui mélange religion, superstition, habitude familiale et simple envie de marquer le moment.

La mince pie n’est pas seulement un dessert de Noël.

C’est une petite capsule d’histoire. Un concentré de traditions parfois étranges, parfois absurdes, mais profondément humaines.

Et même si vous la trouvez trop sucrée — ce qui est parfaitement compréhensible — elle fait partie de ces choses qu’on mange moins pour leur goût que pour ce qu’elles représentent.

Et finalement, à Noël, ce n’est peut-être pas si mal.

A propos de l'auteur

Pierre réside actuellement dans un charmant village du sud-est de l’Angleterre. Son organisation basée au Royaume-Uni, French Moments, promeut la France au public anglophone. Formateur de français en langue étrangère, Pierre est également un créateur de contenu prolifique. Il est auteur de livres culturels et compte plus de 1500 articles de blog à son actif. Pierre est en effet passionné par la découverte de l’Europe, du Kent à la Savoie et de Paris à la Rhénanie !

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Transparence : Certains articles et pages du blog peuvent contenir des liens affiliés ou sponsorisés. Si vous planifiez un voyage, l’utilisation de ces liens nous aide à faire fonctionner le site et l’absence de publicité. Il n’y a aucun coût supplémentaire pour vous. Tout ce que vous avez à faire est de cliquer sur le lien et toute réservation que vous faites est automatiquement suivie. Nous vous remercions de votre soutien !

__CONFIG_post_symbol__{"id":"8637"}__CONFIG_post_symbol__
>