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  • Bodiam : Découvrez le château-fort le plus romantique d’Angleterre

Bodiam Castle fait partie des châteaux les plus célèbres d'Angleterre. Le monument du 14e siècle est situé au bord de la rivière Rother dans la région du High Weald. La forteresse semble sortir tout droit d'un conte de fées, avec son pont-levis et ses douves.

Préparez votre visite à Bodiam

Quelques bons plans et conseils pratiques pour organiser votre visite (certains liens sont sponsorisés).

Nos visites au château de Bodiam

Bodiam est "notre" château. C'est en effet le château médiéval le plus proche de notre village de Burwash - à 13 km ou 15 minutes de route.

Alors, bien sûr, nous nous y sommes rendus très souvent pour une petite heure de visite. Au printemps ou à l'automne, les ruines du château sont très photogéniques !

Le domaine géré par le National Trust n'est pas très grand et il est possible de faire une randonnée dans les alentours, et notamment le long du vignoble de Bodiam. Car oui, on fait du vin dans le sud de l'Angleterre !

Un site du National Trust

Bodiam Castle est détenu et géré par le National Trust. Cette organisation a été fondée en 1895 pour conserver et améliorer les monuments et sites de Grande-Bretagne.

Le site est donc payant (en 2021 : £11.00 pour un adulte et £5.50 pour un enfant)... oh, et ajoutez £4.00 pour le parking si vous n'êtes pas membre du National Trust !

Le parking se situe à l'entrée du village de Bodiam, le long du cours de la rivière Rother. Il faut ensuite marcher quelques centaines de mètres à travers une prairie pour atteindre le château.

L'entrée proprement dite du monument se trouve à l'arrière - il faudra donc longer les douves sur le côté Est du château.

Visite au château de Bodiam © French Moments

Notre visite au château de Bodiam © French Moments

Pour faciliter votre visite, sachez qu'il existe un plan du domaine à votre disposition (vous pouvez la télécharger ici).

Un peu d'histoire

Voici un château qui va intéresser les visiteurs français.

Car son existence leur est due en grande partie.

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu'au 14e siècle, les Français constituaient une menace pour les contrées du sud-est de l'Angleterre.

Pour comprendre, plantons le décor !

Il faut bouter les Français hors d'Angleterre !

Le temps a brouillé les circonstances qui ont conduit à la construction du château. Par ailleurs, la campagne de l'époque présentait un paysage très différent de celui que nous connaissons aujourd'hui.

Bodiam fut construit par un vétéran anglais de la guerre de Cent Ans. La forteresse était destinée à :

  • protéger l'accès à la rivière Rother, alors navigable, et 
  • à stopper les raids pirates des Français.

Le littoral du Sussex à cette époque rendait tout le sud-est du comté très vulnérable aux attaques.

En 1377, Rye et Winchelsea furent saccagés et brûlés. Hastings fut attaqué en 1380 et, au cours des années suivantes, les raids augmentèrent en fréquence et en férocité.

En réponse à ces soudaines incursions françaises, le roi Richard II donna à Sir Edward Dalyngrigge une licence pour créneler sa maison, afin de protéger le cours de la rivière Rother et de stopper les avancées françaises.

Dalyngrigge décida de reconstruire entièrement sa maison plus près de la rivière afin de mieux maîtriser ses eaux. Résultat de cette opération ? Le magnifique château de Bodiam :

Aquarelle d'Angleterre © French Moments

Château de Bodiam

Dalyngrigge et les Français

Cependant, lorsqu'il fut achevé, le vent de la guerre avait tourné en faveur des Anglais, et le château ne fut jamais appelé à prouver sa valeur. En effet, Bodiam Castle ne fut jamais attaqué (sauf peut-être lors de la guerre des Deux-Roses au 16e siècle).

Dalyngrigge : retenez bien son nom car il est inextricablement lié à Bodiam.

Autant vous dire que le sire de Bodiam était un sacré coco à son époque ! Ce soldat de fortune avait amassé un important butin provenant des guerres menées en France. Il était sans doute plus coupable de piraterie et de pillage que les pillards français eux-mêmes. Oui, ceux dont il avait pour mission d'empêcher leur entrée en Angleterre.

Sir Edward Dalyngrigge faisait partie des commissaires royaux qui ont conclu la paix avec la France.

Il fut capitaine du port de Brest de 1386 à 1387. Ce qui sous-entend qu'il fut absent lors des premières années de la construction de son château de Bodiam. 

En 1392, il fut nommé gardien de la Tour de Londres et gouverneur de la City.

Il mourut vers 1395. Son fils, John Dalyngrigge, lui succéda au domaine et comme son père, il fut un grand favori à la Cour. Il fut envoyé dans de nombreuses missions pour le roi.

Une inspiration française ?

On a souvent dit que Dalyngrigge avait utilisé comme modèles pour Bodiam deux châteaux français qu'il avait pu voir pendant ses campagnes françaises :

  • le château Saint-Clair à Derval (Loire-Atlantique), et
  • le château de Villandraut (Gironde).
Château de Bodiam © French Moments

Le château vu de la campagne de Bodiam © French Moments

Un château devenu une ruine

Depuis le 16e siècle, les bâtiments du château ont subi le sort habituel du pillage de leurs matériaux. Toutefois, il semble qu'ils aient surtout été laissés au doux processus de l'érosion. 

Lors de sa construction, le château se trouvait dans un paysage sans arbres, au milieu de vastes marais. Les marais ont été assainis et le paysage fut "adouci" par des arbres et des champs verts, ce qui ajoute beaucoup au romantisme du lieu.

L'époque des rénovateurs

En 1829, Sir Godfrey Webster vendit le domaine à John "Mad Jack" Fuller pour 3 000 £ (270 000 £ aujourd'hui).

Fuller répara l'une des tours, ajouta de nouvelles portes au site et supprima un cottage qui avait été construit dans le château au 18e siècle.

On pense qu'il avait acheté le château pour empêcher la famille Webster de le démanteler et de réutiliser ses matériaux.

George Cubitt, futur baron d'Ashcombe, acheta le château au petit-fils de Fuller en 1849, pour plus de 5 000 £ (520 000 £ aujourd'hui). Cubitt poursuivit les rénovations commencées par Fuller. Comme la mode était alors aux ruines couvertes de lierre, la végétation ne fut pas enlevée malgré son effet néfaste sur la maçonnerie, et les arbres qui avaient pris racine dans la cour furent laissés.

Aquarelle d'Angleterre © French Moments

De Lord Curzon au National Trust 

Le marquis Curzon de Kedleston (1859-1925) se renseigna alors pour acheter le château, mais Cubitt ne souhaitait pas vendre. Cela n'est pas surprenant lorsque l'on apprend ce qu'avait déclaré l'audacieux Lord Curzon :

"un trésor aussi rare [que le château de Bodiam] ne devait ni être perdu pour notre pays ni être profané par des mains irrévérencieuses". 

Cependant, après la mort de Cubitt, Curzon réussit à conclure un accord avec le fils de Cubitt et il acheta le château de Bodiam et ses terres en 1916.

Lord Curzon le restaura magnifiquement avant de le léguer au National Trust à sa mort en 1925.

La visite de l'extérieur du château

De tous les châteaux d'Angleterre, il faut avouer que le front d'entrée de Bodiam présente l'une des plus belles façades de créneaux et de tours.

Aquarelle d'Angleterre © French Moments

Château de Bodiam © French Moments

Le château qui se dresse aujourd'hui devant nous est magnifiquement et impeccablement préservé. Ses murailles se reflètent dans des douves parsemées de nénuphars et dont les proportions sont semblables à celles d'un petit lac.

Un château-fort toujours entouré de douves

Les douves qui entourent le château s'étendent sur plus de 1,20 hectare et mesurent 165 mètres sur environ 100 mètres et ont une profondeur d'environ 2,50 m.

Le château se trouve sur une plate-forme nivelée, à environ 1,20 m au-dessus du niveau de l'eau, plus ou moins au milieu du lac.

Les murs du château

Les murs recouvrent cette plate-forme de manière à s'élever au-dessus de l'eau et à entourer une zone presque carrée mesurant, à ses distances maximales, environ 54 m sur 50 m.

Les murs ont une épaisseur moyenne de 2 m et s'élèvent à 12,50 m au-dessus de l'eau. Quant aux tours, elle s'élèvent à 18,50 m, soit 6 m supplémentaires.

Un château à 9 tours

Le château est équipé d'une grande tour circulaire à chaque coin et de tours rectangulaires à mi-chemin des murs est et ouest.

Une troisième tour rectangulaire, conçue comme une poterne, se dresse au milieu du côté sud, tandis que le côté nord est orné de la magnifique porterie. Il s'agit d'une structure en forme de T avec deux tours rectangulaires, en retrait, flanquant le passage d'entrée.

Aquarelle d'Angleterre © French Moments

Les tours et les murs crénelés de Bodiam

Les mâchicoulis 

Le corps de garde et la tour de la poterne sont tous deux couverts de mâchicoulis sur tout leur pourtour. Il est possible d'accéder aux créneaux de plusieurs des tours, y compris la tour de la poterne, ce qui donne au visiteur une chance rare d'inspecter les mâchicoulis de près.

Un château de transition

A la fin du 14e siècle, les défenses "à l'ancienne" des châteaux médiévaux étaient passées de mode. Les grands donjons normands et les murs d'enceinte des châteaux construits après cette période ont ainsi disparu au profit de châteaux à cour symétrique, comme celui de Bodiam. 

Ces forteresses revenaient à un plan beaucoup plus simple et possédaient généralement de grandes guérites pour contrôler les entrées.

Un château bien protégé 

Une nouvelle innovation consistait à percer des trous dans les murs pour y placer des petits canons. Le passage de la porte était protégé par :

  • des meurtrières (loopholes), c'est-à-dire des ouvertures de type mâchicoulis dans le toit du passage,
  • trois herses (portculises),
  • et deux pont-levis (drawbridges) successifs devant et derrière la barbacane.

Une entrée semées d'embuches

Quiconque cherchait à entrer dans le château devait franchir un ensemble de défenses, en étant continuellement exposé aux tirs des défenseurs.

La chaussée traversant les douves jusqu'à l'île de forme octogonale est un ajout moderne. Pour atteindre l'île, ou barbacane, il fallait emprunter un pont en bois qui la reliait à la rive par son côté ouest. Bien évidemment, ceci laissait l'attaquant complètement exposé lorsqu'il traversait les douves.

Depuis l'octogone, un pont-levis protégeait la barbacane, ou porte extérieure, qui était elle-même séparée de la porterie par un second pont-levis.

Ensuite, bien sûr, il fallait franchir la porte et ses nombreuses défenses intégrées, une tâche redoutable même pour les agresseurs les plus courageux.

Le talon d'Achille de Bodiam

En dépit de ces défenses très sophistiquées, Bodiam souffrait d'une sérieuse faiblesse dans sa conception.

Les douves sont alimentées par des sources naturelles, dont certaines prennent naissance dans le lit des douves elles-mêmes et d'autres un peu plus loin au nord-ouest du château.

Du côté de la rivière Rother, une vanne fut insérée pour maintenir le niveau de l'eau. Or, il aurait été facile d'accéder à un haut remblai près de la vanne et de drainer les douves, tout en restant à l'abri de la vue du château. Les douves asséchées l'auraient ainsi privé de sa défense unique la plus efficace.

Quoi qu'il en soit, le château n'a jamais été assiégé, ni sa faiblesse testée, et les douves n'ont été asséchées que deux fois : par Lord Curzon, et en 1970 pour des opérations de dragage.

Le charme intemporel de Bodiam

Lord Curzon a parfaitement saisi son charme intemporel lorsqu'il évoquait Bodiam Castle :

À Bodiam, non seulement le contour aquatique demeure, mais aucune trace du monde moderne ne semble envahir la beauté ancienne et solitaire de la scène, et personne ne serait surpris si un train de chevaliers richement vêtus, faucons au poignet, et leurs dames montées sur des palfreys gaiement caparaçonnés, sortait soudainement de la Barbican Gate, pour le plaisir de la chasse, ou même si l'éclair des lances et le claquement des sabots ferrés indiquaient la sortie d'un groupe aux intentions plus sérieuses.

En effet, Lord Curzon n'a pas vraiment tort... Toutes les saisons magnifient Bodiam : une journée ensoleillée d'automne, le petit matin givré en hiver...

La visite de l'intérieur du château

L'organisation spatiale du château

Comme je l'ai dit plus haut, les appartements du seigneur, de la garnison et des serviteurs étaient séparés les uns des autres. Ces lieux d'habitations étaient disposés sur les quatre côtés de la cour. 

Chateau de Bodiam Plan by French Moments

Les quatre tours circulaires situées aux angles étaient de forme hexagonale à l'intérieur, et celle du sud-ouest contenait un puits. Lors de nos visites, deux tours étaient ouvertes et leurs terrasses accessibles par des escaliers à vis.

La passerelle

On atteint l'entrée proprement dite du château par un pont qui traverse les douves (moat). Le chemin traverse l'Octogone.

Juste avant de traverser la passerelle, observez les énormes poissons dans l'eau des douves.

Poissons des douves de Bodiam © French Moments

Que de (gros) poissons dans les douves du château ! © French Moments

L'Octogone

Il se trouve au milieu des douves, sur le côté nord.

On y accédait à l'origine par un pont qui traversait les douves, depuis le nord-ouest. Les fondations subsistent encore, préservées sous l'eau. 

La barbacane

Sur une île rectangulaire au sud de l'Octogone, on passe devant la Barbacane (Barbican). Il s'agit des vestiges d'une dépendance fortifiée qui protégeait la porte principale. Cette structure à deux étages était occupée par un garde et possédait sa propre herse.

Les armoiries

Levez les yeux vers le mur au-dessus de la porte. Vous y verrez les armoiries : un casque surmonté d'une licorne. La licorne était l'emblème de Sir Edward Dalyngrigge qui portait un casque comme celui-ci lorsqu'il partait au combat.

La porterie

La porterie (gatehouse) a des murs massivement épais pour donner l'impression d'être impénétrable. Son parapet crénelé pouvait cacher les archers, mais aussi des canons.

La voûte au-dessus présente des meurtrières par lesquelles des missiles pouvaient être lancés sur les attaquants.

La herse de la porterie : la plus vieille d'Angleterre !

Il y avait à l'origine trois portes à herse (portcullis). Une seule nous est parvenue.

Lors de la construction du château, il n'y avait pas de grandes portes d'entrée en bois comme celles d'aujourd'hui. Ces portes ont été installées au 19e siècle et provenaient à l'origine d'une église.

Des recherches et des tests scientifiques ont montré que la seule herse restante a été installée en 1385.

La herse en bois de chêne provient d'arbres abattus au 14e siècle. D'après le National Trust, il s'agirait de l'unique horse médiévale en bois existante en Angleterre.

À un moment donné de l'histoire du château, deux des trois herses d'origine ont été retirées de la porte pour leur fer. Mais en se déformant, cette herse est restée... coincée !

Placez-vous au milieu de la guérite et regardez au-dessus de la porte. Voyez-vous que la partie centrale de la herse a été coupée, mais que le reste est resté en place ?

La cour intérieure

Une fois que nous avons traversé la porterie, on rejoint la belle cour intérieure (courtyard).

Aquarelle d'Angleterre © French Moments

Château de Bodiam

Aujourd'hui, la cour présente un ensemble de murs irréguliers et en ruine. Il faut faire un effort d'imagination pour comprendre que la cour était autrefois bordée de façades soignées et alignées de logements construits en pierre.

La tour du nord-ouest

Nous avons emprunté l'escalier à vis de la tour du nord-ouest pour atteindre plusieurs salles.

Nous avons dû faire tout de même attention car l'escalier en colimaçon est plutôt raide avec des marches étroites et une montée abrupte. On était content d'avoir de bonnes chaussures à nos pieds pour ne pas glisser !

La vue permet d'admirer les crenellations des autres tours du château, la cour intérieure et les alentours.

L'ancienne garnison

L'espace entre les tours nord-ouest et ouest semble avoir été occupé par la garnison du château, où logeaient les soldats.

Le "Screens Passage"

Juste à côté de la cour centrale se trouve un couloir (screens passage) qui séparait la maison entre la partie de service et les logements principaux. Les trois portes menaient autrefois au beurrier, à la cuisine et au garde-manger.

Les cuisines

On accédait aux cuisines (kitchen) par les arcs centraux du "screens passage". On y trouve encore aujourd'hui ce qui reste d'un énorme foyer de rôtissage (mur sud), puis un second foyer encastré (mur nord) qui servait probablement à la cuisson du pain ou de pâtisseries.

La Grande Salle

La salle d'apparat (Great Hall) servait autrefois aux repas quotidiens des châtelains.

Les serviteurs s'asseyaient sur des bancs, qui comme les tables, étaient disposés le long du hall.

Les Dalyngrigge disposaient d'une estrade pour s'asseoir face à toute la pièce.

La Grande Salle semble être une salle traditionnelle de chevalier, avec un foyer ouvert au centre et une estrade à l'extrémité pour accueillir une table haute. Sir Edward Dalyngrigge s'est probablement assis ici lors d'occasions officielles.

Les tables "inférieures" étaient normalement disposées comme les bancs actuels : face à face dans la salle. Cela créait de l'espace entre elles pour les divertissements donnés par les magiciens, acrobates et jongleurs de passage.

Voyez-vous la bande métallique au sommet des trois arches ?

Cela pourrait être l'endroit où se trouvait la galerie des ménestrels.

Au 14e siècle, les ménestrels étaient très populaires, surtout les jours de fête chrétienne. Ils racontaient des histoires en chanson, comme la légende du roi Arthur. Il est probable que Sir Edward Dalyngrigge employait ses propres ménestrels au château.

La tour sud-ouest

Depuis les cuisines, des marches descendent dans la tour sud-ouest jusqu'à un bassin, probablement alimenté par une source.

Les spéculations vont bon train sur l'usage de ce bassin :

  • s'agissait-il d'un puits pour fournir de l'eau potable ?
  • d'une source d'eau pour la cuisine ?
  • d'un endroit pour conserver les poissons ?
  • voire d'un plan d'eau pour que les seigneurs et les dames du château puissent s'y baigner ? 

Les niveaux supérieurs de cette tour comprenaient un logement de qualité pour un commis de cuisine, qui s'élève jusqu'à un pigeonnier avec des nichoirs.

La tour de la poterne

En parfaite symétrie avec la porterie (l'entrée principale du château), la tour de la poterne (postern tower) nous était accessible. C'était ici que se trouvait l'entrée des marchands. Via un pont-levis (disparu depuis longtemps), la tour était  utilisée pour la livraison de marchandises. Elle possédait également une herse.

Un escalier à vis dessert deux pièces. 

Puis on atteint la terrasse d'où nous avons pu bénéficier d'une vue splendide sur le château et les alentours. 

Campagne de Bodiam © French Moments

La campagne de Bodiam vue du château © French Moments

Bodiam © French Moments

Oast Houses traditionnelles vues du château © French Moments

La gare de Bodiam © French Moments

La gare de Bodiam (train à vapeur de la ligne East Sussex-Kent) © French Moments

La chapelle

L'entrée principale de la chapelle (chapel) se faisait depuis la cour. Le sanctuaire se trouvait au premier étage. On y accédait par des marches menant à un espace recouvert de carreaux flamands crème et verts.

La grande fenêtre, anciennement ornée de vitraux, est orientée vers l'est.

Au 14e siècle, le catholicisme faisait partie intégrante de la vie médiévale en Angleterre. La religion régissait tout : de la façon dont les gens passaient leur temps à ce qu'ils pouvaient manger.

La sacristie

La petite pièce en haut des marches en pierre est la sacristie (sacristy). C'est là que le prêtre gardait ses robes, son argenterie et ses livres. Le prêtre était responsable de l'éducation et présidait tous les services chrétiens dans la chapelle.

Les deux fenêtres au-dessus de l'entrée de la sacristie étaient accessibles depuis les appartements du seigneur, ce qui permettait à Sir Edward et Lady Elizabeth d'assister aux offices en privé. Cet oratoire surélevé accueillant les personnes les plus importantes du château leur permettait de se sentir plus proches de Dieu...

Château de Bodiam © French Moments

Les canards des douves © French Moments

Vignoble de Bodiam © French Moments

Le vignoble de Bodiam vu du château © French Moments

Venir à Bodiam Castle 

Le château et son parc se situent dans la localité de Bodiam, 5,6 km à l'est de la route A21 entre Hastings et Tunbridge Wells. Prendre la petite route à l'extrémité sud du village de Hurst Green (panneau routier indiquant Bodiam).

  • 57 km de Folkestone (Terminal Eurotunnel) - environ 1h05 de route
  • 70 km de Douvres (Terminal Ferry) - environ 1h25 de route
  • 55 km de Newhaven (Terminal Ferry) - environ 1h05 de route
  • 18 km de Hastings (28 min)
  • 35 km de Tunbridge Wells (30 min)
  • 100 km du centre de Londres (1h35)

Poursuivre la visite : à voir aux alentours 

Le mieux est de séjourner autour de Bodiam pendant une semaine. Vous pourrez alors prendre le temps d'explorer les alentours en douceur !

Voici une liste de sites à découvrir dans la région :

  • Le domaine de Scotney Castle à la limite du Sussex et du Kent.
  • Le parc forestier de Bedgebury Pinetum.
  • Les villages pittoresques de Burwash, Lamberhurst, Goudhurst, Robertsbridge
  • L'ancienne abbaye de Battle
  • Le train à vapeur de la Kent and East Sussex Railway (Bodiam-Tenterden)
  • La station balnéaire d'Hastings, son château en ruines et son vieux centre.
  • La cité historique de Rye.

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A propos de l'auteur

Pierre réside actuellement dans un charmant village du sud-est de l’Angleterre. Son organisation basée au Royaume-Uni, French Moments, promeut la France au public anglophone. Formateur de français en langue étrangère, Pierre est également un créateur de contenu prolifique. Il est auteur de livres culturels et compte plus de 1500 articles de blog à son actif. Pierre est en effet passionné par la découverte de l’Europe, du Kent à la Savoie et de Paris à la Rhénanie !

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